samedi 27 juillet 2013

Semaine 5 : Ces services/apps qui gagneraient à être implantés en Europe

    Je sais, je n'ai pas vraiment respecté mon "1 article par semaine" ces derniers temps mais à vrai dire je manquais de temps pour écrire un article d'une traite! Je vais donc vous parler de ces services – uniquement ceux que j'ai déjà utilisés –  qui se présentent souvent sous la forme d'apps iPhone/Android et qui vont sûrement bientôt traverser l'Atlantique ou qui existent déjà depuis très peu de temps en Europe.

    1. Zipcar, wheels when you want them




    Ce service est génial pour ceux qui ont besoin d'une voiture pendant quelques heures, pas plus. Plus de besoin de passer par une coûteuse agence de location type Hertz, Avis, Enterprise (en fait, Zipcar appartient désormais à Avis), on peut louer sa voiture à l'heure avec Zipcar, et sans avoir besoin de récupérer sa voiture à l'agence et de remplir la paperasse : avec Zipcar, on s'inscrit (le processus est un peu laborieux pour les étrangers; j'ai du demander une copie de mon casier judiciaire par courrier) puis on récupère une "Zipcard" qui permettra par la suite d'ouvrir la voiture que l'on a réservé préalablement sur le site de Zipcar.

    Qu'est-ce qui fait la différence? Le prix (entre $10 et $15 l'heure pour des voitures allant de la berline de base à l'Audi Q5 en passant par le van ou la Mini décoptable), la simplicité de l'expérience et la proximité des parkings Zipcar (il y en a presque partout dans la ville). De plus l'assurance et l'essence sont inclus dans le prix de location. Quand on est à sec, il suffit d'utiliser la gas card située dans la voiture pour remplir le réservoir.
Certes des services similaires existent déjà en Europe (Key'lib que l'on avait sur le campus d'HEC), mais vraiment pas aussi développé niveau parc automobile et vraiment beaucoup plus cher.

J'ai utilisé Zipcar pour un raid à Ikea et c'est vraiment très intéressant, plutôt que de louer une voiture à 70$ minimum la journée.

    2. Lyft, your friend with a car




    Le concept de Lyft : en finir avec les coûteux trajets en taxi et rendre le transport payant plus convivial. Il suffit de télécharger l'app, de rentrer ses informations de carte de crédit puis on peut "request" un Lyft n'importe où. La map localise les Lyft drivers les plus proches, en général, si on n'est pas dans un trou perdu le Lyft arrive en moins de 4 minutes.

    L'app est très "user-friendly", on peut suivre la progression de la voiture sur la carte et le paiement se fait à la fin, directement via l'app. Le client est libre de choisir le prix qu'il souhaite (ils appellent cela une "donation"), mais un prix conseillé est affiché – les utilisateurs ayant tendance à sous-payer sont ensuite affichés comme mauvais clients et les drivers peuvent ne pas venir vous récupérer. Le prix est plus que correct en général (50% du prix d'un taxi standard apparemment) – nous en avons eu pour 11$ pour un trajet de 2.4 miles hier soir.



N'importe qui (bien sûr, il ne faut pas être psycho ou sociopathe) peut devenir Lyft driver sans acheter quelque licence de taxi que ce soit, il suffit de posséder une voiture et de s'inscrire sur le site ou sur l'app. Les Lyft drivers font souvent cela comme activité secondaire, il y a très peu de Lyft drivers à temps plein.

    3. Venmo, free payments with friends




    Avec Venmo, fini les "je te paierai un verre la prochaine fois" ou "tu me feras un virement, je t'enverrai ton RIB" fini les remboursements en cash qui font qu'on le dépense plus rapidement que s'il n'était resté sur le compte en banque.

    Il suffit de rentrer ses infos de carte bancaire et de se connecter avec Facebook (l'app est très sécurisée) puis de rentrer le nom du pote Facebook qu'on veut rembourser ainsi que le montant : c'est automatique, l'argent est transféré de votre compte courant à celui de votre pote.


    Le côté original de l'app, c'est que Venmo a un aspect "social network" avec un feed de tous les derniers paiements entre vos potes, avec les commentaires associés.

    4. Meetup.com, neighbors getting together


    Que vous arriviez tout juste dans une ville sans connaître personne ou que vous soyez dans votre quartier depuis de nombreuses années, Meetup.com est parfait pour ceux qui veulent rencontrer d'autres personnes partageant des intérêts communs. Running, peinture, voyance, animaux de compagnies, passionnés de marketing 2.0; tous les goûts et les couleurs existent. Les fonctionnalités sont nombreuses et une fois que vous rejoignez un groupe, un calendrier vous permet d'avoir accès à tous les événements futurs... 



    Ma roommate est administratrice d'un groupe de plus de 600 runners; c'est un véritable rôle de manager et si elle ne s'applique pas un minimum à conserver l'organisation des courses elle peut vite se faire ejecter!

    Meetup.com existe déjà en France mais n'est pas du tout aussi banalisé qu'ici. Le service est en fait beaucoup utilisé par les Anglo-saxons de passage pour se rencontrer entre eux.

    Voilà pour ces services qui me sont devenus indispensables à San Francisco, j'espère qu'ils seront devenus tout aussi répandus lorsque je rentrerai en France :-)

mardi 9 juillet 2013

Semaine 4 : Boire en se divertissant

    L'atmosphère a été particulièrement festive à Saint-François ces dernières semaines : Pride Festival, Independence Day (4 juillet), et bientôt... Bastille Day! Je profite du contexte pour vous en dire plus sur les moyens détournés qu'on trouvé les San-Franciscains (les Américains plus généralement) pour se beurrer la tronche.

1. Le jello-shot

    Le jello-shot est subtil. Il renvoie au goût démesuré des citoyens Nord-Américains pour le sucre, vous rappelle votre enfance et ne diffère chimiquement pas d'un sympathique petit shot de vodka.
    Alignez autant de récipients en carton que de convives présents, multipliez le nombre obtenu par 10 et déposez un bonbon gelatineux (de préférence schtroumpf ou dinosaure, de marque Haribo) dans les récipients, agrémentez le tout d'alcool de patate de basse qualité et portez à réfrigération durant 2 heures. 


    Le plus important reste l'originalité du bonbon incorporé, car il définira la couleur de votre jello-shot.
    Après 2 longues heures, vous pouvez sortir votre plateau, agrémenter le dessus de vos récipients maléfiques de chantilly puis tenter une des expériences les plus terrifiantes qui soient, avaler un jello-shot.

2. Flip-cup

    Une grande interrogation me frappe quand je découvre ce jeu : pourquoi n'est-il pas démocratisé, généreusement transmis de génération en génération chez nous? Pourquoi n'est-il pas aussi populaire que le beer pong? Combinant adresse, rapidité et bière dégoulinant sous la table, ce jeu n'est pas à prendre à la légère. L'image ci-dessous vous instruira de ses simples règles.


3. Beer Pong

    Vu et revu, me direz vous, mais, si le beer pong est connu voire démocratisé en France, c'est une véritable institution ici-bas. On ne rigole pas avec le beer pong, il y a certains standards à respecter comme le nombre de verres et le nettoyage de la balle. Il existe même certains tournois nationaux officiels. 


    Je ne vous apprendrai rien en vous disant que ce sport se joue avec une balle de ping-pong, 10 verres de bière disposés en pyramide de part et d'autre de la table et que le but est de loger la balle dans le plus de verres possibles car leur contenu se retrouvera dans le ventre de votre adversaire.

4. Beer Bong

    Oui, une seule lettre de différence avec Beer Pong, mais un principe disons plus... primaire. Si j'ai bien compris, ce jeu est né lorsque des étudiants américains ont commencé à voler les flamands roses de décoration dans les jardins environnants afin de les remplir de bière et de s'en servir comme trophée cul-sec. Je trouve le principe assez innovant.


    Enfin bon, vous l'aurez sûrement compris, le principal intérêt de cet animal martyr est d'observer celui qui s'amuse à le vider de son contenu d'une traite, en l'acclamant tel un héros s'il y parvient.

    Ce sera tout pour cette semaine. Promis, la semaine prochaine nous parlerons anthropologie.


mardi 2 juillet 2013

Semaine 3 : Pride Festival; San Francisco se mobilise autour de l'événement

    Je peux aisément parler d'une découverte à propos du Pride Festival (autrement appelé "gay pride" chez nous, la grande parade annuelle dédiée à la communauté LGBT) car cet événement n'a rien à voir avec son homologue français : quelques dizaines de milliers de participants à Paris (entre 1% et 5% de la population parisienne) contre 1,5 million à San Francisco (plus de 200% de la population san franciscaine); les chiffres parlent d'eux-même.


    Des concerts, défilés, nuages de THC toute la journée. Des personnes déguisées en marins, en ouvriers, en cow-boys, en femmes, en nudistes, bref un spectacle surprenant et réjouissant; on ne s'ennuie jamais.


    En fait, le pride festival est vraiment un événement qui mobilise la ville entière durant un weekend entier, bien plus qu'un simple défilé comme à Paris. Une énorme day party a eu lieu samedi au Dolores Park, un des plus beaux parcs de la ville. À 17h, des lesbiennes en motos ont défilé. Un spectacle plein de testostérone contrairement à ce que vous pouvez vous imaginer!


Le Dolores Park, où a eu lieu la Saturday party

    Plus sérieusement, cet événement était historique puisque les débats initiés depuis 2008 par le comité ProtectMarriage afin d'abolir le mariage entre personnes de même sexe en Californie avaient mené à une pétition (la Proposition 8) qui a été récemment soumise au jugement de la Cour Suprême de Californie. Or la Cour Suprême vient de rejeter cette pétition la semaine dernière. Ironie du sort : la Cour Suprême de Californie est basée à San Francisco, et le bâtiment donne sur la place où ont eu lieu les principaux concerts et manifestations de la pride. Le 43ème pride festival a battu son record de fréquentation et a conforté le statut de San Francisco en tant que ville la plus "gay-friendly" du monde.

    

La place principale du pride festival, en face du City Hall

    Petite anecdote : Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, était présent avec son équipe; il a même loué un trolley bus pour l'occasion. Ce pride festival était l'occasion pour Facebook de réaffirmer son attachement aux droits des LGBT. La semaine dernière, le réseau social a créé une émoticône arc en ciel pour les statuts comportant le hashtag #PrideConnectsUs, ce qui a été parfaitement programmé pour coïncider avec le "Pride Month" et le rejet de la Proposition 8 par la Cour Suprême de Californie.

Facebook a également publié un nouveau rapport qui a révélé que 70% des utilisateurs de Facebook aux Etats-Unis sont connectés à "un(e) ami(e) qui s'identifie explicitement comme gay, lesbienne ou bisexuel(le) sur leur Timeline."



    D'ailleurs Google a également pris position puisqu'un arc-en-ciel entourait la barre de recherche lorsqu'on recherchait "pride festival" quelques jours avant l'événement (n'essayez pas, ça ne fonctionne plus). Ces leaders de la Silicon Valley cherchent effectivement à affirmer leur ouverture d'esprit à travers cet événement. Après tout, qui pourrait imaginer ces géants du web et des réseaux sociaux, symboles de l'ouverture et de l'abolition des frontières, afficher un quelconque signe d'arrière-gardisme social?

    Le prochain article concernera le "Trivia Night", ce quizz géant qui anime les bars de la ville.




lundi 24 juin 2013

Semaine 2 bis : "Craigslist hunt", la hache de guerre est enterrée

    Comme je vous le racontais dans mon premier article, le seul moyen de trouver une coloc' est de passer par l'équivalent local du boncoin, "Craigslist". Le hic, c'est que pour chaque petite annonce, les colocs reçoivent une centaine de mails. Difficile dans cette situation de sortir du lot.

    J'ai du envoyer 120, voire 150 mails pour des chambres disponibles, à des prix entre $700 et $1100 mensuels, pour des chambres meublées ou non. J'ai eu 4 réponses. Attention, ces réponses m'ont permis de visiter les appartements en question dans le cadre d'"open houses", c'est-à-dire qu'il y avait encore une dizaine de personne sur le coup à chaque fois.

    Après avoir visité un appartement à Haight Ashbury (le quartier hippie), pour une chambre en coloc de 4, un appartement à Castro (le quartier historique de la libéralisation des droits des homosexuels) pour une coloc avec 2 gays, j'ai finalement trouvé mon bonheur aujourd'hui dans le quartier d'Alamo Square, pour une chambre en coloc' avec 4 autres Américains, la vingtaine, très sympas et avec le même rythme de vie que moi. La hache de guerre est donc enterrée, enfin, j'ai quitté le marché des 500+ homeless de San Francisco en quête de logement dans un quartier cool, avec des gens cools, pour un prix cool.


    L'appartement se situe dans un bel immeuble historique, de type victorien.

    Les + de l'appart : 2 salles de bain pour 5 roommates, ce qui est super pratique, 2 machines à laver, 1 "patio" (sorte de terrasse/jardin) à l'extérieur avec chaises et BBQ, grand salon avec énorme télé (abonnement Netflix inclus) et petit bar. Il y a également pas mal de trucs à proximité, dont un Safeway (le supermarché où on peut acheter des trucs autres que des plats préparés américains dégueus)


Le patio, à l'extérieur (on ne voit pas les meubles et le BBQ), mitoyen avec d'autres patios des voisins du quartier

    Bref, je m'estime plutôt chanceux d'avoir trouvé un logement aussi idéal en moins de 10 jours, sachant que je connais des personnes à qui ça a pris entre 1 et 3 mois.

    Des conseils pour ceux qui envisageraient de s'installer à San Francisco et de rechercher le même type de logement : oubliez les mails Craigslist romancés où vous racontez votre vie, adoptez un style punchy avec un sujet accrocheur (je mettais "If you don't open this mail within 5 minutes, it will automatically explode in your mailbox", un peu débile mais efficace) pour se distinguer des personnes qui laissent l'intitulé de l'annonce en sujet, mettez quelques photos de vous, et laissez un lien de vos profils Facebook et LinkedIn. Créer une page perso spécialement dédiée à la recherche d'une coloc peut être efficace également (je l'ai fait, via le site Wix, très facile). 

    Petite anecdote; dans ma recherche d'appart, une personne m'a proposé une chambre au loyer super-faible comparé à la moyenne du marché, parce que des punaises faisaient des apparitions régulières dans l'appart... Saviez-vous que le grand mal qui ronge SF, ce n'est pas le brouillard, mais les punaises (bedbugs, les insectes dégueulasses) ? Mieux vaut éviter tout contact avec ces trucs-là, ça pue et ça pique et une fois installées, elles partent difficilement. Certaines personnes se font avoir en achetant des matelas d'occasion, les punaises infestent tout l'appart, puis le seul moyen de les éliminer est de propager un pesticide pendant 2/3 jours (ce qui impose de ne pas rentrer dans l'appart pendant ce temps-là), ce qui peut endommager pas mal d'affaires dans l'appart. 

    Sur cette note poétique, je vous laisse, je pars faire mes valises pour mon check-out de l'auberge de jeunesse (enfin).
    

   

dimanche 23 juin 2013

Semaine 2 : Au Nord de San Francisco, la Californie profonde

    Après 1 semaine de stage avec des horaires 8h30 - 18h, je me suis rendu compte que le seul moment où je pouvais vraiment partir à l'aventure était le week-end.

    Dans mon auberge de jeunesse, j'ai eu l'occasion de rencontrer pas mal de monde cette semaine : un Japonais, pompier de métier, venu spécialement pour le marathon, et qui court quasiment tous les grands marathons du monde; un Australien qui parcourt 2000 miles (= 3200 km) à vélo aux Etats-Unis, 1 Indien un peu fou qui rentre bourré à 4 heures en faisant plein de bruit, 1 Suédois qui a fait toute l'Amérique du Sud, qui fait tous les Etats-Unis, et qui va faire les îles Fidji et la Thaïlande...

    Jeudi, le Danois m'a proposé d'aller à Napa Valley - une grande région viticole californienne -  en voiture ce week-end, j'ai tout de suite été chaud, pour voir autre chose que le Downtown dégueu de San Francisco. On a loué une voiture (70 dollars divisé par 5 = moins de 15 dollars par personne, cool), j'ai réussi à trouver un stagiaire américain chaud, et 2 suédois nous ont rejoint; un trajet très international!

    Au programme : visite du campus de l'université de Berkeley (magnifique - leur stade doit faire la taille du Parc des Princes), de Napa Valley et, très rapidement, de Redwood Groves, un parc au nord du Golden Gate Bridge qui abrite des arbres qui ont près de 900 ans d'âge.


Entrée de Napa Valley. Il fait près de 35 degrés et plein soleil là-bas, un contraste avec le climat de SF


Vue du campus de Berkeley depuis la Panoramic Hill (il faut marcher près de 25 minutes pour atteindre le sommet). 


Le Golden Gate au coucher de soleil...

    Bref, j'ai été surpris de voir autant de jeunes (moins de 30 ans en général) prendre 3 mois de vacances pour faire une sorte de mini tour du monde / tour des Amériques seuls, avec pour seul objectif faire le maximum de rencontres, avec un budget d'au moins 6000€, en ayant travaillé plusieurs mois voir plus d'1 ans pour se prendre ces vacances-là! Certains ont encore le goût de l'aventure...


lundi 17 juin 2013

Semaine 1 : Quartier hippie et débuts dans une startup

    Le quartier hippie de Haight Ashbury, pôle du mouvement hippie dans les années 60-70, a été l'objet de ma visite dimanche. Quel dépaysement par rapport au Downtown où est située mon auberge de jeunesse : pas d'immenses immeubles assombrissant les rues, beaucoup moins de "hobos" (le terme local pour clochard) interpellant les passants, et surtout, de la verdure en masse !


 Un quartier peuplé de maisons victoriennes


 À SF, il ne faut pas avoir peur de rencontrer du dénivelé quand on est à vélo...

    Ce fut l'occasion de visiter un premier appartement en vue d'une colocation, wait and see... Ce quartier serait idéal pour moi car, hormis son ambiance très agréable, il très bien situé; à proximité on trouve le Golden Gate Park (c'est un peu le Central Park local, même si ça n'a rien à voir), plein de petits commerces et de bars, et à 15 minutes à vélo du Caltrain que je prends pour aller dans la Silicon Valley...


Le Golden Gate Park (la photo n'est pas de moi)

    En parlant du Caltrain... Je l'ai pris ce matin... Avec mon vélo... Voilà ce que ça a donné :


    Conclusion : n'emmenez JAMAIS votre vélo dans le Caltrain. Il faut le déposer dans une salle à la gare. D'ailleurs voici mon vélo (acheté $80, on ne peut pas trouver moins cher pour un vélo d'occase ici, ça grimpe rapidement dans les $300, mais bon, grâce à sa couleur, je ne me le ferai pas voler, c'est sûr, et puis, il est super maniable et il a plein de vitesses!) :


    
    Bref, je n'ai pas trop le temps, donc je fais vite; aujourd'hui c'était mon premier jour de stage, ambiance très décontractée, premiers pas au coeur de la division Client Services (je vous expliquerai en quoi ça consiste plus tard) d'une startup en pleine croissance, premier pizza all-you-can-eat (et dernier j'espère) avec les autres stagiaires. Petit bizutage en photo, qui consiste à faire des pompes quand on perd la partie de baby-foot (foosball en américain) :


    Quelques photos des bureaux, vraiment conformes à ce à quoi on peut s'attendre pour une startup de la Silicon Valley :



    Bref, je serai moins décousu et plus concret dans ma prochaine publication, je n'ai pas trop le temps (il y a free chili et partie de Wii à l'auberge de jeunesse ce soir). Bonne semaine à tous!





samedi 15 juin 2013

Semaine 0 : Auberge de jeunesse et autres aventures

    Pour arriver à San Francisco, il faut le mériter. Après 20h47 de trajet en passant par Strasbourg, Amsterdam et Atlanta, me voilà arrivé. 


Union Square - au coeur de Downtown San Francisco

    Avant de trouver une colocation - puisque le prix de départ d'un studio est aux alentours de $1,500 mensuels, une somme difficilement acceptable pour un salaire brut de $2,000 - il faut passer par la case craigslist. Craigslist, c'est un peu leboncoin.fr local, sauf qu'on y trouve tout : colocations, places de concerts 3x plus chères après que l'événement soit sold out, rencontres "occasionnelles" (le titre est évocateur), bref on peut vraiment tout bazarder, même ses fruits, légumes et animaux domestiques.
    
    La "craigslist hunt" comme ils l'appellent ici étant généralement assez chaotique, avec un taux d'environ 1 réponse (donnant généralement le droit de visiter l'appart en question lors d'un "open-house", donc en étant encore en concurrence avec de potentiels colocataires) sur 10, il faut préalablement passer par la case auberge de jeunesse.

    Pour moins de $30 la nuit, on dispose d'un lit avec un grand casier de rangement (cf photos) dans un dortoir de 6 à 10 personnes, avec plusieurs douches et WC d'une propreté convenable. Il y a même de grands salons avec canapé pour profiter du Wi-Fi gratuit, une cuisine avec petit-déjeuner gratuit tous les matins. Très convenable donc! 



Le casier de rangement  


Mon lit - celui d'en haut

    Seul hic, les boules quiès sont indispensables car chacun vit évidemment à son rythme et si l'on a le sommeil léger, on est réveillé par vagues à 5h, 6h, 7h, jusqu'à ce qu'on daigne se lever :)

    Bref, ce premier jour dans "Frisco" fut l'occasion d'ouvrir mon compte chez Bank of America, de souscrire à un abonnement chez T-Mobile ($50 pour SMS/appels illimités et 500 Mo de données... Vive Free Mobile :/) et de rechercher un vélo à moins de $100 ainsi qu'une chambre...

    Prochain épisode : le CalTrain (train desservant les principales villes de la Silicon Valley au départ de San Francisco) et les débuts d'un stagiaire dans une startup locale!